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http://hdl.handle.net/1635/17069
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| Titre: | Caractéristiques cliniques et paracliniques des myopathies inflammatoires et intérêt de la recherche des autoanticorps |
| Auteur(s): | Abdellaoui, Selma
LEFKIR TAFIANI, Salima
thèse Doctorat : Science Médicale: Université Alger1: 2025 |
| Mots-clés: | Algerie
auto-anticorps
Facteurs prédictifs |
| Issue Date: | 21-Apr-2025 |
| Description: | Déterminer la fréquence des autoanticorps au cours des MI dans une population algérienne, établir une relation entre la clinique, la sévérité de la MI et les autoanticorps et enfin déterminer les facteurs prédictifs pronostiques des sous-groupes de MI. Méthodes. Nous avons mené une étude multicentrique prospective longitudinale incluant 108 MI. Des statistiques descriptives ont été utilisées pour représenter les variables de l'étude. Une analyse bivariée avec un test du chi carré de simulation a été réalisée pour examiner la relation entre les autoanticorps et diverses variables cliniques et un test de Fisher exact pour examiner la relation entre les autoanticorps et la sévérité. Des facteurs prédictifs pronostiques ont été identifiés par une analyse multivariée à l'aide de la régression logistique binaire. Et enfin une Classification Ascendante Hiérarchique (CAH) a été effectuée à partir des coordonnées des individus sur les axes de l'analyse des Correspondances Multiples (ACM) afin de regrouper les individus en clusters homogènes. Résultats : Femmes dans 82(75.9%) des cas, d'âge moyen de 50.4 +/- 14.7. Le SAS dominait la cohorte avec 34(38.63%) suivi par le sous-groupe DM 31(28.7%) : 21.6% séropositive+ 11.1% séronégative, la MC à 27(30.68)%, les MI séronégatives inclassables à 8 (7.4%), MNAI à 6 (6,81%) et enfin la M.inclusion à 2 (2,27%). L'anti-Jo1 était l'autoanticorps le plus représenté est le Ro52 l'anticorps associé au SAS le plus représenté. Tous les patients avaient une atteinte musculaire, 41% présentés des CK élevés (taux moyen 1176UI), l'atteinte articulaire concernait 83,3% des patients le DAS28 à 38% d'activité modérée, l'atteinte cutanée chez 50,9%, 61(59.8%) avaient une PID : 51.5% de PINS, 16.6% de PIC et 19.7% de PO, une association PINS/PO était évocatrice du SAS. Le syndrome de Raynaud chez 88 (82%), la dysphagie chez 35 (32.4%) le cancer associé chez 3(2.8%). Les FAN positifs chez 71,3% à fluorescence moucheté 32(41.5%), chez 43.9% des patients avaient réalisé une biopsie musculaire. 91.5% avaient reçu des corticoïdes, le méthotrexate était l'immunosuppresseur le plus utilisé. Les patients avec dyspnée (OR=4,5 ; IC95%1,48-15,45) et Raynaud (OR=9.5 ; IC95%2,72-37,52) étaient plus à risque de présenter des autoanticorps en revanche la présence de SG était un facteur protecteur. Nous n'avons pas pu établir de relation entre la sévérité et la présence d'autoanticorps (p=0,0663). L'analyse de régression a permis d'isoler 3 clusters homogènes et a démontré que le recours à un IS de 2ème ligne (OR=4.3 ; IC95% 1,55-12,49) et les FAN cytoplasmique (OR=4.4 ; IC95%1,64-12,61) était prédictifs du SAS, un MMT ?3 (OR=4,5 ; IC95%1,58-14,46) prédictif de la DM et enfin la dysphagie (OR=3.55 ; IC95%1,13-12,17) et le délai diagnostique (OR=3.41 ; IC95%1,17-10,32) prédictifs de la MC. Conclusion. Les sous-groupes de MI ont une clinique riche à phénotype très hétérogène. Les autoanticorps ont un double intérêt diagnostique et pronostique et sont fortement corrélés à la clinique, la sévérité et chaque cluster a des facteurs prédictifs pronostiques spécifiques assez bien définis |
| URI: | http://hdl.handle.net/1635/17069 |
| Appears in Collections: | الطب
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