Préparation d’un vaccin antirabique inactif issu de culture cellulaire à usage humain.

Abstract

La rage est une maladie contagieuse et mortelle d’origine virale. Dans la plupart des cas, le virus de la rage est transmis à l’homme par la salive d’un animal infecté, domestique ou sauvage, notamment le chien et le chat. La lutte contre cette zoonose microbiologique virale fait appel à l’élaboration d’un vaccin. Cette étude a pour objectif d’élaborer un vaccin antirabique inactif à usage humain issu de culture cellulaire. L’étude que nous avons effectuée au niveau de l’institut Pasteur d’Algérie (annexe Kouba) a été réalisée à partir de deux échantillons du virus rabique qui ont été par la suite inactivés puis contrôlés par les différents tests de stérilité, innocuité et virulence tout au long du processus de fabrication jusqu'au test d’efficacité du vaccin NIH (National Health Institut). Les résultats préliminaires que nous avons obtenus lors des tests de stérilité et d’innocuité confirment l’absence de contaminations et de réactions post-vaccinales indésirables. Les résultats du test de virulence résiduelle reflètent l’inactivation totale des vaccins par la beta propio-lactone et l’absence du virus. On remarque une variation de degré de protections conféré par les deux vaccins VAC1 et VAC2 issus des deux échantillons lors du test NIH. Le vaccin VAC1 possède une valeur antigénique supérieure à celle du VAC2. De ce fait, nous pouvons dire que les deux vaccins testés ne présentent pas le même degré d’efficacité contre le virus rabique. Le vaccin VAC1 est un vaccin efficace avec une activité protectrice contre le virus rabique, le vaccin VAC2 n’est pas réussi, néanmoins cela nous a permis de nous rapprocher de la dose minimale qui pourrait entrainer une réponse immunitaire protectrice contre le virus rabique.