Contribution à l’étude de la bio écologie de la chenille processionnaire du pin Thaumetopoea pityocampa dans la région de Djelfa.

Abstract

L’étude conduite sur les nids en provenance de Djelfa a montré une grande signification entre les longueurs des chenilles en provenance des deux sites prospectés (p=0,0006).La biométrie des différents stades larvaires de la processionnaire du pin présente des valeurs extrêmes montrant le degré de variabilité au sein des populations larvaires. La longueur moyenne des chenilles au dernier stade est de 36,94 mm. L’analyse fréquentielle des largeurs des capsules céphaliques des populations a mis en évidence cinq classes pour les chenilles des deux populations. Les rapports des analyses croisées montrent qu’il ya une relation entre les longueurs des chenilles et les largeurs des capsules céphaliques. Les analyses physiques du sol effectuées montrent que la chenille processionnaire de pin passe par une phase d’organisation, la procession se termine par l’enfouissement des chenilles dans un sol limoneux sableux qui est un milieu favorable pour la nymphose. L’étude conduite sur les 142 pontes de l’année 2020, en provenance du reboisement de Moudjbara révèle un nombre de 18365 oeufs, soit une moyenne de 104,20+ 49,76 oeufs par ponte. L’analyse fréquentielle des longueurs des pontes a mis en évidence cinq classes pour les lots récoltés dans le reboisement de Moudjbara. Les longueurs moyennes des pontes de la processionnaire sur le pin d’Alep mesurées sont de 19,94+5,33 mm. Le taux de parasites calculé ne dépasse pas 3,76% dans les populations échantillonnées, ce qui met en évidence une faible incidence des parasitoïdes embryonnaires.