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http://hdl.handle.net/1635/16004
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| Titre: | Apport de l'echographie des glandes salivaires Principales dans le diagnostic de syndrome de Sjogren |
| Auteur(s): | Sellhab, Karima
Chemli, Mourad |
| Mots-clés: | glande salivaire
sjogren
BGSA |
| Issue Date: | 11-Jun-2023 |
| Description: | Objectifs : L'objectif principal de notre étude estde déterminer l'apport de l'échographie des glandes salivaires dans le diagnostic du syndrome de Sjôgren comparativement au statut histologique (BGSA) et autres ITEMs des critères diagnostiques de l'ACR/EULAR 2016. L'objectif secondaire est de préciser le profil épidémiologique, clinique et paracliniquede la population étudiée.
Matériels et méthodes : Il s'agit d'une étude transversale descriptive et analytique allant de 2020-2022, qui a concerné une série de 93 patients ayant répondu aux critères ACR/EULAR 2016 du syndromedeSjôgren. Ces patients ont bénéficié d'une échographie des quatre (04) glandes salivaires principales à savoir les glandes parotides et les sous mandibulaires. Le score utilisé pour évaluer l'atteinte morphologique est le score de Theander qui stratifié les cas en quatre (04) grades ; et il est considéré pathologique lorsqu'il est ? à 2.
Résultats : Nous avons colligé 93 patients (79 femmes et 14 hommes avec un sex ratio = 1/6) dont la moyenne d'âge est de 47,96 ans [20-78 ans].Ces patients présententdans 72% des cas un syndrome de Sjôgren primitif (SSP) et dans 28% des cas un syndrome de Sjôgren secondaire (SSS).Les caractéristiquesde la population étudiée sont : -le test de Schirmer est positif dans 75% des cas ;- la parotidomégalie présente chez 19% des patients, les anticorps anti-SSA et anti-SSB sont respectivement positifs chez 58%, 26% des patients ;- la BGSA était ? au stade 3 de la classification de Chisholm et Masson chez 85% des patients.
Les données de l'échographie des glandes salivaires des patients relèvent la répartition suivante : score 0 :70%, le score 1 :4%, le score 2 :22 % et le score 3 : 4%.Les glandes parotides sont plus atteintes que les glandes sous mandibulaires (33% VS7,5%).Un score significatif (? 2) est noté chez 24 patients (23 cas SSP et 1 cas SSS ave un P=0, 00,3).Soulignant que nos résultats ont noté ,d'une part l'existence d'une corrélation, sans significativité statistique (P= 0,267), entre le score échographique et la BGSA puisque 92% de nos patients ont un score échographique ? 2 et une BGSA ? stade 3 ;et d'autre part que l'intégration du score échographique aux critères ACR/EULAR améliore la sensibilité de 20%. Par ailleurs, notre étude a relevé une corrélation entre le score échographique et les paramètres suivants: la parotidomégalie (P=0,006), l'atteinte articulaire (P=0,02) et l'atteinte pulmonaire (P=0,018, le: bilan inflammatoire (P=0,047) et l'anticorps anti-SSB (P =0,027).
Conclusion : L'échographie desglandes salivaires principales est un examen non invasif, non irradiant et peu couteux. Notre étude, dans le sillage de plusieurs travaux internationaux, a démontré que cet examen, en plus du rôle pronostic qu'il pourrait avoir, est contributif dans le diagnosticdu syndrome de Sjôgren et trouvera une place dans l'algorithme diagnostique de celui-ci. |
| URI: | http://hdl.handle.net/1635/16004 |
| Appears in Collections: | الطب
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