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Please use this identifier to cite or link to this item: http://hdl.handle.net/1635/15801

Titre: Les caracteristiques cliniques de l’activité delirant exteriorisee en psyhopathologie clinique
Auteur(s): KHETTAB, RACHID
Tedjiza, Mohamed
Mots-clés: LES CARACTERISTIQUES CLINIQUES
PSYHOPATHOLOGIE CLINIQUE
L’ACTIVITE DELIRANT EXTERIORISEE
Issue Date: 7-May-2011
Description: Il s’agit d’une étude prospective, descriptive et analytique, relative, entre autres, aux différents thèmes et mécanismes délirants des patients admis en institution psychiatrique ainsi qu’à la relation de ces thèmes et mécanismes délirants avec la psychopathologie clinique. Cette étude a été menée du 1er mars 2016 au 31 février 2017, de façon prospective, auprès de 22O patients, des deux sexes, âgés entre 17 à 7 1ans, recrutés dans les différentes unités d’hospitalisation d’EHS DRID Hocine, Kouba Alger. Au terme de notre travail, il ressort clairement que dans notre série le patient présentant une activité délirante cliniquement caractérisée ,s’avère être plutôt du point de vue socio démographique un homme âgé entre 31 et 45 ans , de milieu d’origine urbain ,généralement célibataire, chômeur, ou ayant une mauvaise adaptation professionnelle quand il dispose d’un emploi, bénéficiant de conditions socio-économiques plutôt moyennes, de niveau d’instruction généralement moyen. Maintenant pour ce qui est du volet clinique générale, les motifs d’hospitalisation les plus fréquents s’avèrent être, en sus du délire qui peut être ou non hallucinatoire, l’hétéro- agressivité avec agitation et instabilité psychomotrice, sur fond d’isolement et de retrait social, alors que le (s) diagnostics les plus représentés sont dominés par la schizophrénie paranoïde et à moindre degré le trouble bipolaire, de même que le trouble schizophreniforme. Pour ce qui est du facteur déclenchant, quand il existe (178 cas), celui qui est le plus fréquent est l’affection de « la relation sociale », alors que la durée globale d’évolution de la maladie est de plusieurs années, que la modalité de début est plutôt progressive, et que l’intégration officielle du circuit psychiatrique se fait généralement après l’Age de 20 ans et que la durée des hospitalisations est inférieure à 03 mois et qu’en général, il n’y a pas de comorbidité somatique de même que pour la personnalité pathologique et surtout le retard mentale. Quant aux caractéristiques cliniques on a démontré dans notre étude les faits suivants : ? le délire de persécution à type d’ensorcellement est le plus fréquent et cela surtout chez les femmes ; ? le délire de revendication touche essentiellement les domaines de la loi ; ? le délire d’érotomanie est bien fréquent chez les femmes ; ? que le délire de jalousie est fréquent chez les hommes ; ? que le délire de grandeur le plus fréquent est celui d’avoir un pouvoir spécial et le délire mystico religieux qui prédomine est celui d’avoir une mission sur terre, sachant que nous sommes dans un pays musulman, la religion n’ayant d’incidence que sur le caractère mystique du délire et non pas sur le délire en lui-même. On note que l’idée délirante somatique qui prédomine chez les patients c‘est la croyance d’avoir un corps anormal ou modifié ceci étant lié au syndrome de dépersonnalisation vu la prédominance des troubles psychotiques de type schizophrénique dans notre échantillon d’étude avec un taux de 72, 3%. On a constaté à travers les idées de référence et vu la prédominance des troubles psychotiques de type schizophrénique et en rapport avec le détachement du réel que les patients n’accordent pas d’importance aux moyens de télécommunication tels que la radio, la télévision, les journaux ou le téléphone. On a montré à travers notre étude que les critères de Kurt Schneider ne sont pas spécifiques à la schizophrénie. On a constaté que les idées délirantes de grandeur généralement imaginatives sont prédominantes dans un état maniaque et que les idées délirantes de persécution généralement interprétative sont prédominantes dans les troubles délirants, alors que les hallucinations ne sont pas spécifiques de la schizophrénie. On a révélé que les idées délirantes hypocondriaques sont retrouvées dans des tableaux cliniques aussi divers que la dépression, essentiellement. On a montré que le délire est non systématisé dans les troubles schizophréniques, que le délire est systématisé dans les troubles délirants, et que le délire systématisé s’étend essentiellement en secteur. On note également que le délire d’influence généralement hallucinatoire peut avoir une signification d’insécurité comme il peut avoir une signification d’Agression. De même, le délire hypocondriaque généralement hallucinatoire a la signification de Métamorphose comme il peut avoir une signification d’Autoaccusation et en fonction de la tonalité émotionnelle qui accompagne le délire on peut distinguer un délire congruent à l’humeur du délire non congruent à l’humeur. Enfin, en raison des éléments psychotiques qu’ils soient des troubles des croyances ou des troubles de la perception, on a une altération du fonctionnement social et professionnel ,ainsi que des troubles du comportement à savoir des état d’agitation, d’hétéro-agressivité verbale et physique avec tentative de suicide, des fugues et des conduites d’addiction qui viennent encore compliquer l’état du psychotique
URI: http://hdl.handle.net/1635/15801
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