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Please use this identifier to cite or link to this item: http://hdl.handle.net/1635/15756

Titre: Le travail en horaires atypiques et son impact sur la santé des travailleurs des industries électriques et gazières rattachés aux centres de médecine du travail d’Alger
Auteur(s): BACHA, Aichouche
LIANI, Nora
Mots-clés: horaires atypique
travail posté de nuit
astreintes de nuit
Issue Date: 14-Nov-2022
Description: La nécessité d’étudier les effets du travail en horaires atypiques (HAT) sur la santé des travailleurs des industries électriques et gazières se justifie par la continuité de service exigée. L’étude a porté sur un échantillon aléatoire de 600 travailleurs. Les données ont été recueillies par un autoquestionnaire, à partir du dossier médical et par analyse des situations de travail. Les régressions logistiques et linéaires ont inclus plusieurs facteurs individuels dont les données de la visite d’embauche. La prévalence du travail en HAT est de 69,17%, celle du travail de nuit est de 39,67% : travail posté de nuit (TPN) (27,5%) et astreintes de nuit (12,16%) ; celle du travail de week-end (WE) de 42,16%. il s’associe le plus au travail de nuit. La prévalence de somnolence diurne excessive est de 8%, des troubles de sommeil « souvent » (TSS) de 34,33%. Le rythme comportant des astreintes de nuit a augmenté le risque de TSS (Odds Ratio ajusté (ORa) = 2,31 [IC95% :1,24 ; 4,33], p = 0,008) et les valeurs du score d’Epworth (Coefficient ? ajusté (Coef.?a)= 2,18 [IC95% :0,93 ; 3,42], p = 0,0006). Il a aussi doublé le risque d’accidents de travail et a multiplié par 4,5 (ORa) le risque d’incompatibilité entre les horaires de travail et la vie familiale. La prévalence de symptomatologie psychique certaine est de 20,33% pour l’anxieuse et de 13,5% pour la dépressive. Les scores HADS ont été augmentés par les astreintes de nuit. Le rythme comportant un travail de jour et de WE associé aux déplacements fréquents était le plus anxiogène. Les prévalences calculées : 11,66% pour le diabète ; 14,83% pour l’HTA ; 23,17% pour le syndrome métabolique et 9,83% pour le risque cardiovasculaire élevé. Le risque d’HTA a été augmenté par le nombre de journées de WE travaillées par an ? 25 (ORa= 2,06 [IC95%1,18 ; 3,57], p = 0,01). Le TPN a augmenté le risque de diabète type 2 (ORa= 2,61 [IC95% : 1,14 ; 5,95], p = 0,02), de syndrome métabolique (ORa= 3,19 [IC95% :1,67 ; 6,08], p= 0,0004) et les valeurs de la différence d’âge (Coef. ?a= 3,13 [IC95% :1,21 ; 5,05], p = 0,001) et a favorisé la prise de poids et la dyslipidémie. Les résultats rejoignent les données de la littérature mais les expositions aux autres contraintes et risques professionnels sont importantes et les effets peuvent s’intriquer. Au total, ce sont les travailleurs en HAT qui ont le plus d’expositions professionnelles aux risques et le plus de morbidité par rapport à ceux en horaire normal de même que les travailleurs de nuit par rapport aux travailleurs de jour.
URI: http://hdl.handle.net/1635/15756
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