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http://hdl.handle.net/1635/15752
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Titre: | Bilan énergétique du sujet obese |
Auteur(s): | GRAINE, Karima Ghouini, Ahmed |
Mots-clés: | Habitudes alimentaires anthropometrie impedancemetrie |
Issue Date: | 10-Nov-2022 |
Description: | 131
RESUME
Problématique/Objectif :
L’obésité est la conséquence d’un déséquilibre de la balance énergétique. Toutefois, la question
fondamentale reste de savoir s’il existe une prépondérance de la suralimentation ou de la baisse du
métabolisme énergétique à la propension à stocker l’énergie sous forme de graisses.
Devant l’ampleur de cette véritable épidémie et ses effets délétères sur la santé, nous voulons étudier
le bilan énergétique du sujet obèse et déterminer l’implication des différents facteurs intervenant dans
la rupture de l’équilibre énergétique afin de pouvoir établir et proposer des programmes d’éducation
nutritionnelle et d’activité physique adaptée.
Méthodologie :
Notre étude transversale prospective a concerné 724 sujets adultes, des deux sexes, avec une
moyenne d’âge de 42 ans. Ce travail a été réalisé de 2014 à 2017, au niveau du service de
Physiologie de l’hôpital Hamoud N (CHU Hussein Dey).
Les sujets ont été répartis en 3 groupes selon l’indice de masse corporelle.
La composition corporelle et le métabolisme de repos ont été mesurés par méthode anthropométrique
et par impédancemétrie bioélectrique; l’estimation de l’apport énergétique et l’analyse du
comportement alimentaire ont été évalués par une enquête alimentaire ; un bilan biologique a été,
également, effectué afin d’estimer l’incidence du statut anthropométrique sur le profil biologique des
sujets obèses.
Résultats :
Le taux de masse grasse est relativement augmenté chez les sujets en surpoids ou obèses par rapport
aux témoins (P < 0,05). Il n’y a pas de différence significative concernant le taux de masse maigre
dans notre étude.
Le tour de taille est également augmenté dans les deux catégories de sujets en surcharge pondérale en
comparaison aux témoins (P < 0,05).
Il est observé une différence significative du niveau de métabolisme de base entre les sujets obèses et
les sujets normaux ou en excès pondéral (P < 0,01).
Le niveau d’activité physique chez les sujets obèses est faible, les apports énergétiques sont plus
élevés et sous estimés chez les sujets en surcharge pondérale comparativement au sujets normo-
pondéraux (P < 0,01) ;
Une hyperuricémie et une hypertriglycéridémie sont observées dans les deux groupes avec une
différence significative (P < 0,05) par rapport aux valeurs usuelles habituelles.
Conclusion :
L’obésité est associée à une balance énergétique positive; des habitudes alimentaires déséquilibrées
en quantité et en qualité, et, une diminution de l’activité physique sont mis en cause.
L’identification de ces deux déterminants est importante car ils sont modulables.
Ainsi on peut instaurer des interventions populationnelles qui visent à régler la problématique du
poids corporel; la stratégie étant la mobilisation du tissu adipeux afin d’améliorer le profil
métabolique et d’éviter les complications cardiométaboliques. |
URI: | http://hdl.handle.net/1635/15752 |
Appears in Collections: | الطب
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