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Titre: INTERET DE L’IMMUNOMONITORING DANS LE SUIVI THERAPEUTIQUE DES INHIBITEURS DE LA CALCINEURINE CHEZ LES GREFFES RENAUX
Auteur(s): LAZLI-BOUCHEN, Nouzha-Z’hor
Réda, Djidjik
Mots-clés: Tacrolimus
MMF
NFAT
Issue Date: 8-Nov-2022
Description: Introduction : Le Tacrolimus (TAC), molécule essentielle dans le traitement immunosuppresseur de la transplantation, nécessite un suivi thérapeutique pharmacologique (STP) pour optimiser sa posologie. Afin de compléter ce suivi; certains biomarqueurs de l’activité du TAC sont, actuellement, en cours de développement ; parmi lesquels, la translocation nucléaire du NFAT par cytométrie en flux (CMF), l’expression intracellulaire de l’IL2 par CMF et l’expression génique régulée par le NFAT (NFAT RGE) par RT-qPCR. L’objectif de notre travail était d’étudier la relation entre ces trois biomarqueurs potentiels, et les manifestations de sous (rejet) et de sur immunosuppression (infection) chez des patients transplantés rénaux, et ce après avoir procédé à la validation analytique des 3 procédures opératoires utilisées. Méthode : La validation des techniques de CMF s’est faite selon les directives de l’AAPS et l’ICCS. Les directives MIQE ont servies de référence dans la validation de la RT q-PCR. Le volet clinique de ce travail a consisté en une étude de cohorte prospective chez 33 nouveaux transplantés rénaux, suivis sur plus de 12 mois post greffe. Résultats : La translocation nucléaire du NFAT était significativement plus élevée chez les patients présentant un rejet (22 MFIa), et ceux ayant une lésion inflammatoire isolée (18 MFIa) à la biopsie rénale d’une année, par rapport aux patients sans lésions inflammatoires (11 MFIa). L’expression intracellulaire de l’IL2 était plus élevée, uniquement, chez ceux présentant un rejet (23% vs 8%). La NFAT RGE n’était pas différente entre les trois groupes de patients. Parmi les index d’exposition pharmacocinétique du TAC, le ratio C0/dose journalière (C0/D), est le seul index qui était significativement différent entre les 3 groupes de patients. L’AUC0-12h du TAC a montré un intérêt autour de 3 mois post greffe pour déceler des situations de surdosages avec des C0 dans les normes. Tandis que, l’AUC0-12h du Mycophénolate Mofétil (MMF) a été intéressante dans l’optimisation de la posologie de ce dernier chez les patients présentant des effets indésirables. Par ailleurs, chez les patients présentant des infections virales favorisées par l’immunosuppression (CMV et Zona), la NFAT RGE était très réduite, alors que les patients ayant développé un COVID, avaient des niveaux de NFAT RGE comparables aux patients sans infection. Conclusion : Une étude sur un nombre plus important de patients, permettrait de confirmer l’intérêt des biomarqueurs étudiés, notamment dans la réduction du recours à la biopsie protocolaire. Le suivi du ratio C0/D pourrait apporter un plus, dans le suivi de routine, ainsi que, l’estimation des AUC TAC et MMF lors de la suspicion d’un surdosage
URI: http://hdl.handle.net/1635/15745
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