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Please use this identifier to cite or link to this item: http://hdl.handle.net/1635/15739

Titre: Insulinorésistance :profil anthropométrique et métabolique des sujets a risque de diabète de type 2 [texte imprimé]
Auteur(s): KADIM, Souhila
Khireddine, Khelfat
Mots-clés: hyperinsulinisme
mesures impédancemétriques
insulinosensibilité
Issue Date: 6-Nov-2022
Description: Introduction L’insulinorésistance combinée à un défaut de l’insulinosécrétion conduit au diabète de type 2 (DT2) qui constitue, de nos jours, un véritable problème de santé publique. L’insulinorésistance étant un facteur prédictif de son développement ; dans l’histoire naturelle du diabète, elle est associée à un hyperinsulinisme compensateur qui empêche l’éclosion de la maladie en maintenant, la glycémie à jeun, dans les limites de la normale. S’ensuit la survenue d’une insulinodéficience par épuisement des capacités sécrétoires des cellules À langerhansiennes à l’origine de l’apparition d’une hyperglycémie caractérisant le DT2. Par ailleurs, l’hyperglycémie chronique est elle-même capable de majorer l’insulinorésistance par un phénomène de glucotoxicité. A cet effet, nous avons voulu, dans ce travail, étudier, chez les sujets à risque de développer un DT2, l’influence du profil anthropométrique et certains paramètres métaboliques sur le risque de développer une insulinorésistance. Patients et méthodes Notre étude prospective comparative à visée descriptive portant sur 546 sujets adultes des deux sexes répartis selon l’IMC, a été réalisée de 2014 à 2017 au niveau du service de Physiologie de l’hôpital N. Hamoud (CHU Hussein Dey). Des mesures anthropométriques, impédancemétriques bio-électriques et un bilan glucidique avec évaluation de l’insulinorésistance ont été effectués. Discussion Les anomalies métaboliques marquées par des anomalies de la glycorégulation observées dans notre étude rejoignent ceux d’autres équipes et sont sous-tendus par des mécanismes physiopathologiques complexes. Par ailleurs, la relation entre le profil anthropométrique et l’indice d’insulinorésistance constatée dans deux de nos protocoles, amène à incriminer la lipolyse active et probablement d’autres facteurs génétiques et environnementaux dans l’insulinorésistance hépatique. La corrélation entre le statut métabolique et l’insulinorésistance retrouvée dans un autre protocole, plaide pour l’adoption de l’insulinorésistance comme marqueur précoce du DT2. Conclusion Il existe une relation étroite entre le poids et la résistance à l’insuline avec de grandes différences interindividuelles de l’insulinosensibilité, laquelle est associée à un déterminisme génétique, des facteurs métaboliques et un statut hormonal qui interagissent selon des mécanismes complexes, de mieux en mieux élucidés. La prévention de l’insulinorésistance repose sur un dépistage précoce des facteurs impliqués dans sa genèse
URI: http://hdl.handle.net/1635/15739
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