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Please use this identifier to cite or link to this item: http://hdl.handle.net/1635/15632

Titre: Quelle est la dose optimale de la radiochimiothérapie préopératoire pour le traitement du cancer rectal localement avancé ?
Auteur(s): MOKRANI, Mostefa
KHALDI, Houria
Mots-clés: cancer rectal
néoadjuvant
radiochimiothérapie
Issue Date: 21-Jun-2022
Description: Introduction : pour les tumeurs de stade II et III (T3-T4 et/ou N+) du bas et moyen rectum, ou dès que la marge circonférentielle ? 1 mm quelle que soit la localisation de la tumeur, le traitement standard est une radiochimiothérapie suivie d’une chirurgie rectale avec exérèse totale du mésorectum. La radiothérapie selon le modèle long classique consiste à délivrer une dose de 45 à 50,4 Gy en 25 à 28 fractions de 1,8 Gy, 5 fois par semaine durant 5 à 6 semaines. Le choix entre une dose de 45 Gy et une dose de 50.4 Gy, qui constituent les deux limites du standard thérapeutique, n’a jamais été facile. L’extension tumorale et la faisabilité dosimétrique sont souvent la base d’une décision rationnelle mais non scientifique, elle peut même être arbitraire dans certains cas. A cet égard, nous cherchons par le présent travail à étudier l’effet d’un complément d’irradiation de 5.4 Gy par rapport à une dose de base de 45 Gy, principalement sur la réponse pathologique et accessoirement sur la qualité de la résection et le taux de préservation du sphincter anal, tout en évaluant sa toxicité à court et à long termes. Matériel et méthode : il s’agit d’une étude randomisée monocentrique comparative prospective qui s’est déroulée sur trois ans. 152 malades porteurs d’un adénocarcinome rectal de stade II ou III ont été randomisés en deux bras : une RCT préopératoire classique délivrant une dose de 45 Gy sur le pelvis avec une chimiothérapie concomitante à base de capécitabine, et ce même traitement avec un boost de 5.4 Gy sur un volume réduit. La chirurgie est réalisée 6-8 semaine après fin de l’irradiation. Résultats : Les données de 119 malades parmi les 152 ont été récupérées et analysées. Un complément de dose de radiothérapie de 5.4 Gy délivré sur un volume réduit augmente la réponse tumorale par rapport à une dose standard de 45 Gy délivrée sur l’ensemble du pelvis. Le bénéfice en termes de régression tumorale pathologique était d’autant plus remarquable que la différence la plus élevée a été enregistrée pour le m-RCRG 1 et la pCR (23.6 % et 15.3 % respectivement, p = 0.032). A propos du downstaging pathologique, on observait moins de stade localement avancé dans le bras du complément (31 versus 25 % pour le stade I, 24 versus 23 % pour le stade II et 19 versus 43 % pour le stade III, p = 0.017). Excepté une amélioration du taux de marge radiaire négative pour les tumeurs classées initialement cT4, une escalade modérée de dose de 5.4 Gy ne permettait pas d’améliorer la qualité de la résection chirurgicale ni de garantir une préservation sphinctérienne. Le taux d’effets secondaires de grade ? 3, ainsi que le taux des récidives étaient similaire dans les deux groupes. Conclusion : une dose de 45 Gy en 25 fractions semble donner un taux de réponse pathologique inférieur à une dose de 50,4 Gy en 28 fractions, cependant l’irradiation de grands volumes pelviens (> 1 500 cm3 ) augmente la toxicité précoce et tardive. Les progrès à venir reposent sur des irradiations plus précises, dans des volumes limités et à des doses plus fortes.
URI: http://hdl.handle.net/1635/15632
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