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Please use this identifier to cite or link to this item: http://hdl.handle.net/1635/15523

Titre: La voie transinguinale preperitoneale dans la cure des hernies inguinales étude comparative tipp versus Lichtenstein
Auteur(s): Messaoud, Yasmina Yahia
TOUATI, Rezki
Mots-clés: Hernie inguinale
douleurs chroniques
Transinguinal Prépéritonéal
Issue Date: 12-Dec-2021
Description: Introduction : La cure des hernies inguinales est l'une des interventions chirurgicales les plus courantes. De nombreuses techniques sont décrites, sans qu’aucune ne fasse l’unanimité. Actuellement, deux approches différentes s’affrontent : L’approche antérieure ouverte, dominée par la réparation de Lichtenstein, qui a comme avantages sa simplicité technique, sa reproductibilité et sa facilité d’enseignement. Mais de plus en plus de publications lui attribuent un taux élevé de douleurs chroniques. Ces douleurs sont liées à la situation prefasciale de la prothèse, au contact des nerfs. L’approche laparoscopique, synonyme de voie postérieure, donc d’une prothèse rétrofasciale, moins pourvoyeuse de douleurs. Mais cette voie d’abord est couteuse, nécessite une longue courbe d’apprentissage, et est grevée de complications certes rares mais parfois gravissimes. Entre les deux, la TIPP allie les avantages d’un abord inguinal ouvert, et d’une prothèse postérieure. A partir d’un abord inguinal mini invasif, une grande prothèse à mémoire de forme est introduite à travers l’orifice profond dans l’espace prépéritonéal. Aucune fixation n’est requise. Elle est simple à apprendre et à reproduire, adaptée à la chirurgie ambulatoire, réalisable sous anesthésie locale ou locorégionale. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude randomisée mono centrique comparative prospective qui s’est déroulée sur trois ans. Cent quatre-vingt patients ont été randomisés en deux bras : TIPP et Lichtenstein. Le critère de jugement principal était la douleur chronique à six mois. Les critères secondaires sont le taux de récidives et le sepsis sur prothèse. Résultats : A six mois, vingt-six patients (28,9%) du groupe Lichtenstein versus sept (7,8%) dans le groupe TIPP présentaient des douleurs chroniques. La qualité de vie, appréciée par le CCS était meilleure dans le groupe TIPP aussi bien à six mois qu’à un an. Il n’y a eu aucune complication majeure dans les deux groupes. Le taux de complications mineures était similaire dans les deux groupes. Conclusion : C’est une procédure prometteuse, qui donne de très bons résultats anatomiques et fonctionnels, et qui mérite d’être diffusée. De déscription récente, elle doit prouver sa reproductibilité par des essai randomisés comparatifs.
URI: http://hdl.handle.net/1635/15523
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