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Please use this identifier to cite or link to this item: http://hdl.handle.net/1635/15455

Titre: LA CRANIOSTENOSE Nouvelle approche thérapeutique
Auteur(s): Benmouma, Youce
Djennas, Mohamed
Mots-clés: LA CRANIOSTENOSE
fermeture prématurée
sutures crâniennes
Issue Date: 29-Sep-2021
Description: 235RESUME-La craniosténose est lié à lafermeture prématurée d’une ou de plusieurs sutures crâniennes induisant le plus souvent des dysmorphies craniofaciales et de graves conséquences ophtalmologiques et psycho-mentalesliées à l’HTIC secondaire au conflit de croissance entre l’expansion cérébrale massive et l’inadaptation du contenant crânien ralenti par la sténose suturaire.-Le traitement des craniosténoses est chirurgical et doit être précoce, afindepalier à d’éventuellescomplications fonctionnelles. Les techniques neurochirurgicalesmême si elles ont sur le plan fonctionnel amélioré lepronostic, sur le plan morphologique par contre les résultats sont médiocres.-Dans le but d’introduire les techniques craniofaciales dans la prise en charge des craniosténoses, qui sur le plan esthétique ont obtenu d’excellents résultats. Nous avons pris en charge 53 cas de craniosténoses entre 2013 et 2019,représenté par 11 cas de scaphocéphalies, 10 cas de trigonocéphalies, 15 cas de plagiocéphalie, 9 cas de brachycéphalies et 8 cas d’oxycéphalie.La moyenne d’age est de 13 mois et un sexe/ratio à 1,1. La dysmorphie représente le motif de consultation le plus courant(91 %). HTIC est présente chez 22 patients etunretard psychomoteur constaté chez 17 patients.Tous les patients ont bénéficiés d’une TDM cérébrale la majorité avec reconstruction osseuse en 3D.-Tous les patients ont été opéréset 73 % avant l’âged’un an commepréconisé, 46 patients ont nécessité une chirurgie craniofaciale pour palier à desdysmorphies importantes, alors que dans les formes légères ou précocesde simples craniectomies ont été pratiquées(7 patients).Hormis un patient décédé au premier jourpost opératoire (cas du syndrome d’Apert), dans la majorité des cas les résultats à moyen et long terme (à 2 ans post opératoire) tant sur le plan fonctionnel que sur le plan esthétique ont été satisfaisants parfois inespérés. Nous avons comparé les résultats de notre approche craniofacialaux approches neurochirurgicale des anciens malades opérés sur une même période de tempsdans notre service. Nous avons obtenu sur le plan esthétiqueun taux de 87,5 %de résultats satisfaisants contre 58 % obtenu dans l’ancienne série. Bien que l’approche craniofaciale soit plus invasive, son gain esthétique est incomparable.
URI: http://hdl.handle.net/1635/15455
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