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http://hdl.handle.net/1635/15176
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| Titre: | Apport de la cristallurie et impact de l’étude bactériologique de l’urine pyélique et/ou du calcul urinaire dans la prise en charge de la lithiase d’infection |
| Auteur(s): | BERRAHAL, Mounir
Mohamed Bachir, Souid |
| Mots-clés: | Calcul
Cristallurie
urine pyélique |
| Issue Date: | 31-Mar-2021 |
| Description: | RESUME
Objectif
valuer l’apport de la cristallurie et analysé l’impact de l’étude microbiologique d’urine pyélique et/ou du calcul urinaire dans la prise en charge de la lithiase d’infection.
Matériels et méthodes
L’étude a porté sur des cristaux urinaires ainsi que des souches
bactériennes provenant des urines de 114 patients atteints d’infection-colonisation du calcul
urinaire.à l’Hopital Mohamed Seghir Nekkache, Alger. Nous avons réalisé 44 Cristalluries du
réveil par microscope à polarisations, 114 ECBU préopératoires, 54% examens
cytobactériologiques de l’urine pyélique et 65% examens bactériologiques du calcul
(fragments) urinaire. Après, enrichissement et mise en culture (selon Stamey), l’identification
des cultures positives a été faite par méthode conventionnelle et automatisée suivie
d’antibiogrammes selon CLSI 2020. En plus, CMI E-test EBLSE des entérobactéries
résistantes à la céphalosporine de troisième génération, avec étude des gènes ?-lactamase à
spectre étendu(EBLSE) par PCR et séquençage.- Le génotypage par MLST des
k pneumoniae-lactamase à spectre étendu.La métagénomique directe de la pyurie pyélique et le projet de
séquençage du génome complet d’Enterobacter cloacae complex
Résultats :
Parmi 4200 patients, 114 (03%) d’âge moyen de 48ans, de sexe masculin (64%), avaient un calcul infecté (ou colonisé) .Taille moyenne du calcul était de15 mm, de siège rénal (70%) avec 80% de douleurs lombaires, 48% dhématurie et 39% de brulures mictionnelles. Cristallurie : 40% oxalocalcique( 25% whewellite)25% Struvite
pure et 23% phosphocalcique. pH urinaire : compris entre 6.5 et 8. L’ECBU préopératoire était négatif à 90%, la cultu du calcul urinaire (EBC) était positive à 65%, l’examen
cytobactériologique d’urine pyélique (ECBUP) était positif à 54% dont 60% d’hématurie et 20% d’éléments leucocytaires à l’examen direct.
Les espèces uréalytiques retrouvées dans le calcul urinaire : 22%
Proteus mirabilis, 15 % Staphylococcus aureus, 11%. K.pneumoniae.Les espèces émergentes : 12% Pseudomonas.sp, 09 % E.coli et 08% d’Enterobacter cloacae complex (ECC).L’antibio-résistance : 60 % d’Ecoli et 40 % dek.pneumoniaerésistantsau Céfazoline (CIIG) avec une résistance au ciprofloxacine de 60% chez E.coli et 20 % chez
K.pneumoniae .Nous avons eu 05 souche ? -lactamase à spectre étendu :02 E.cloacae complexet 03 k.pneumoniae
avec 0% de résistance au carbapénème. Taux d’urosepsis post opératoire était de : 10 %(11/114) avec 0.9 % de mortalité. La VPN des tests ECBUP et EBC dans la prédiction du risque septique est de 98%.-Gènes ?-lactamase à spectreétendu détectés CTX-
M-15 chez K pneumoniae et des gènes qnr-B1 chez Enterobacte cloacae complex et k et aucun gène de résistance aux aminoglycosides de type acc (3’)-I n’a été retrouvé. Le génotypage des K.pneumoniae isolés du calcul
a détecté deux
ST : 29 et 405.
La métagénomique directe de la pyurie pyélique de la fillette avec défaillance rénale a détecté des germes virulents : Bactériodes fragilis et Fusobacterium nucleatum et autres. Le projet de séquençage du génome complet d’Entérobactérie hormaechi fait ressortir 4956 gènes, dont 78 gènes tRNA et 10 gènes rRNA avec des protéines endonucléases
pouvant être impliquées dans la virulence et l’antibiorésistance par dégradation de l'ADN
extra-cellulaire dans le biofilm calculaire expliquant les multiples épisodes de récidives
cliniques et d’urosepsis de la patiente exploré.
Conclusion:
La cristallurie , l’examen cytobactériologique d’urine pyélique et la culture du
calcul urinaire pourraient être le leitmotiv de la prise en charge adéquate des patients
lithiasqiues .La surveillance des micro-organismes virulents colonisants ou inféctants le
calcul et leurs explorations moléculaires se posent avec acuité afin d’éclaircir les zones
d’ombre de l’étiopathogènie , de la récidive et du risque infectieux problème émergeant de
santé publique . |
| URI: | http://hdl.handle.net/1635/15176 |
| Appears in Collections: | الطب
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