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http://hdl.handle.net/1635/14946
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Titre: | Evaluation de l’échographie-doppler en haute résolution du nerf médian dans le diagnostic du syndrome du canal carpien |
Auteur(s): | CHEDOUBA, Mhand Fawzi BOUBENDIR, Nasser-dine |
Mots-clés: | diagnostic nerf median |
Issue Date: | 22-Apr-2019 |
Description: | ntroduction : Le syndrome du canal carpien est le plus fréquent des syndromes canalaires. L’EMG est l’examen « gold standard » pour confirmer le diagnostic mais sa négativité ne peut pas éliminer le diagnostic et nous retrouvons jusqu’à 34% de faux négatifs dans la littérature.
Matériels et méthodes : C’est une étude prospective descriptive et comparative portant sur 176 poignets atteints du syndrome du canal carpien et 385 poignets normaux indemnes de cette pathologie. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’apport de l’échographie dans le diagnostic et le suivi du syndrome du canal carpien.
Résultats : Le syndrome du canal carpien est une maladie de la femme de la cinquantaine. Longtemps étiqueté comme idiopathique, la relation entre le syndrome du canal carpien et l’hyperactivité manuelle est actuellement bien établie. Il est d’ailleurs considéré comme une maladie professionnelle dans plusieurs pays, mais pas encore en Algérie.
A l’instar de la littérature, nos résultats ont montré que l’échographie améliore la prise en charge de cette maladie.
D’une part, elle permet de mettre en évidence des causes compressives et des variantes anatomiques à risque que le médecin traitant doit absolument connaitre pour planifier correctement son geste thérapeutique, évitant ainsi des lésions accidentelles préjudiciables pour le malade.
D’autre part, elle permet de poser le diagnostic par la mesure de la surface de section du nerf médian dont la valeur seuil est de 12 mm² avec un delta supérieur à 4 mm². La présence d’une hypoéchogènécité du nerf médian, d’un renflement préstenotique et d’une hyperhémie intraneurale conforte le diagnostic.
Sur le plan du suivi, l’échographie permet d’évaluer la réponse thérapeutique en comparant les modifications morphologiques du nerf médian avant et après le traitement.
A l’instar de la littérature, nos résultats ont montré que le traitement chirurgical était le traitement de choix du syndrome du canal carpien. La diminution de la surface de section du nerf médian était meilleure chez les patients traités chirurgicalement comparativement à ceux traités médicalement.
Conclusion : Avec un apport à tous les niveaux, l’échographie mérite sa place parmi les examens complémentaires actuels du syndrome du canal carpien |
URI: | http://hdl.handle.net/1635/14946 |
Appears in Collections: | الطب
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