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http://hdl.handle.net/1635/14755
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Titre: | Corrélation radio-clinique dans la prise en charge des patients vertigineux : Proposition d’une attitude diagnostique. |
Auteur(s): | ALLOUN, Fethi Djennaoui, Djamal |
Mots-clés: | Vertige Interrogatoire Vidéonystagmoscopie |
Issue Date: | 12-Mar-2019 |
Description: | Le vertige est l’un des motifs les plus fréquents en consultation générale et spécialisée, représentant
selon les différentes données de la littérature de 2 à 3 % de l’ensemble des admissions dans les
structures d’urgence.
La plainte vertigineuse est souvent mal définie par les patients eux-mêmes. A cette difficulté, s’ajoute la complexité du système d’équilibration.
En effet, un déficit d’un des capteurs ou d’un des éléments enchevêtrés du système intégrateur central provoque un vertige ou un déséquilibre (dizziness chez les anglo-saxons).
Ce qui fait toute la difficulté de l’approche étiologique de ce symptôme.
La gestion diagnostique des vertiges a suscité l’intérêt de plusieurs auteurs à travers le monde, vu les erreurs et les impasses diagnostiques constatées.
Cet état de fait est fréquent devant une symptomatologie hétérogène, le médecin doit souvent recourir aux examens complémentaires quelques fois par manque de temps et/ou dans la crainte de méconnaitre une étiologie péjorative.
La connaissance de l’anatomie et de la physiopathologie des différents capteurs périphériques de l’équilibre et du système de contrôle central sont un prélude non négociable à la prise en charge efficiente de ce symptôme.
Notre étude comparée à celles de la littérature a consolidé le rôle d’un examen clinique minutieux avec un matériel adéquat (vidéonystagmoscopie) dans le diagnostic étiologique des vertiges et se faisant, a diminué les indications de l’imagerie.
Le souci primordial devant tout vertige est la nécessité d’éliminer une urgence vitale grave, une étiologie tumorale ou toute autre pathologie neurologique. Ce sont pratiquement les seules causes qui justifient une imagerie.
L’examen clinique doit être en mesure de sélectionner les candidats éligibles à une imagerie sachant qu’il vaut mieux pêcher par excès que par défaut.
Dans notre travail (comme dans la majorité des publications), les atteintes vestibulaires périphériques ont été la cause la plus fréquente de vertige, dominées par ordre de fréquence par le vertige paroxystique positionnel bénin, la maladie de Ménière et la névrite vestibulaire.
Concernant les facteurs prédictifs d’une cause centrale, nos résultats concernant la sensibilité et la spécificité de certains tests cliniques pour une atteinte centrale à l’IRM sont assez intéressants. Nous espérons dans un future proche, élargir notre série, pour consolider nos résultats.
L’intérêt final est double :
. Avoir un consensus diagnostique devant les différentes présentations cliniques de vertiges et donc une meilleure prise en charge thérapeutique, malgré le fait d’une constante évolution sur le plan étiopathogénique et radiologique. L’exemple type de cette évolution étant la maladie de Ménière et récemment la migraine vestibulaire, entité nouvelle de vertige central.
. Un impact sur l’économie de santé en réduisant la pratique systématique d’imagerie devant un cas de vertige. |
URI: | http://hdl.handle.net/1635/14755 |
Appears in Collections: | الطب
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