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http://hdl.handle.net/1635/14565
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Titre: | Caractéristiques cliniques, histologiques et moléculaires du cancer du sein chez la femme jeune |
Auteur(s): | CAID, NACERA Smaili, Farida |
Mots-clés: | Cancer du sein aspect epidemiologique facteurs de risque |
Issue Date: | 21-May-2018 |
Description: | Le cancer de sein chez la femme jeune est en constante augmentation, ce travail a consisté
à décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, histologiques, immunohistochimiques
et moléculaires du cancer du sein chez la femme jeune âgée de moins de 40
ans (période de recrutement 2 ans allant du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2015) et s’est
déroulée au service d’oncologie médicale de l’EHS en LCC Blida. Nous avons recensé 151
patientes jeunes de moins de 40 ans, et nous avons comparé les différentes données aux
résultats de la littérature. La fréquence du cancer du sein chez la femme jeune de moins de
40 ans était de 16.7%, l’âge moyen des patientes était de 32.4 ans, L’âge moyen à la puberté
était de 12,97 ans, L’âge moyen à la première grossesse menée à terme était de 24,87ans,
la nulliparité et la pauciparité étaient prédominantes (76%), la notion de prise de
contraceptifs oraux était de 50%. 70% avaient un antécédent familial de cancer, et 40%
avaient un antécédent de cancer du sein avec au 1er degré 44%. Le calcul du score Eisinger
était supérieur ou égale à cinq dans 37% des cas. Selon la classification OMS 29% des cas
étaient obèses, il s’agit d’une obésité de type androïde dans 63% des cas. Les principaux
facteurs associés au développement du cancer du sein de la femme jeune seraient surtout le
statut hormonal et reproductif.
L’autopalpation d’un nodule était prédominante (89%), avec un délai moyen de consultation
de quatre semaines. Les tumeurs classées T2 étaient les plus fréquentes (61%) suivies des
tumeurs T3 (17%), l’envahissement ganglionnaire présent dans 53%. 17% des cas
présentaient des métastases synchrones, avec prédominance des localisations osseuses
(45%). Sur le plan anatomo-pathologique, le carcinome infiltrant de type non spécifique a
été le plus fréquent (84% des cas), avec prédominance de grade SBR II III (74% - 21%). Les
emboles vasculaires étaient présents dans 36%, avec le carcinome in-situ 28% des cas et
maladie fibro-kystique 11%des cas. Les récepteurs hormonaux étaient négatifs dans 25% des
cas, la tumeur du sein surexprimant HER2 dans 23%, et le Ki 67> 14% dans 81% des cas, elle
était Triple négative dans 20% des cas, éléments de mauvais pronostic. La mutation
génétique (BRCA1-BRCA2) était de 39% (7/18), deux mutations parmi les sept identifiées
sont nouvelles, elles n’ont pas été décrites dans la littérature, elles ont concerné le gène
BRCA1, ce taux de mutations génétiques dans notre série est au-dessus de celui de l’Europe
et de l’Amérique. Une corrélation positive retrouvée entre les données cliniques, Immunohistochimiques,
alimentaires et le score INSERM, qui reflète la probabilité élevée d’avoir des
mutations génétiques BRCA1 –BRCA2. En perspective, il est important d’élargir cette étude
épidémiologique, et surtout l’étude génétique à travers les consultations d’oncogénétique et
la mise en place de laboratoires d’oncogénétique.
Ces résultats requièrent une attention particulière sur le plan du diagnostic précoce et
même pré-symptomatique et préventif dans la prise en charge des patientes et des familles
à prédisposition héréditaire. |
URI: | http://hdl.handle.net/1635/14565 |
Appears in Collections: | الطب
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